Ce philosophe a changé ma vie à tout jamais.

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Vous lisez les carnets de la Voie, la newsletter qui vous partage chaque semaine, 3 idées qui éclairent et 3 exercices qui transforment pour passer du chaos professionnel à un projet rentable qui vous ressemble.

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Table des matières

Bonjour à toutes et à tous 👋

Bienvenue dans l'épisode #7 des carnets de la Voie.
Que vous soyez là depuis le début ou que ce soit votre premier cours, merci de votre confiance 🙏
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Pendant que l’Internet s’enflamme sur le vol des bijoux de la couronne au Louvre, je me surprends à penser à un homme qui, lui, préférait polir des lentilles.

Nous sommes à Amsterdam, au XVIIᵉ siècle.

Baruch Spinoza, jeune artisan solitaire, passe ses journées à observer le monde à travers des verres minuscules.

Ce qu’il cherche à comprendre, ce n’est pas l’univers visible, mais ce qui le fait tenir.

Ce qu’il ignore encore, c’est qu’en façonnant ces lentilles, il façonne aussi une nouvelle manière de voir le monde.

Et, sans le savoir, il allait changer ma vie.

Son œuvre majeure s’appelle L’Éthique.

Un livre d’une difficulté redoutable, plus mathématique que mystique, et d’une puissance qui traverse les siècles.

Et si vous avez l’impression d’être coincé dans un job sans saveur, d’avoir perdu le sens de ce que vous faites, ou de subir plus que vous ne vivez…

Alors Spinoza a quelque chose à vous dire.

Parce que, pour lui, comprendre le monde, c’est déjà se libérer de ce qui nous enferme.

Au programme :

  • Et Dieu dans tout ça ?

  • Le moteur de la vie et ses deux directions.

  • Devenir plus fort grâce au désir

  • Conclusion : la vie et le business avec Spinoza


Dès que vous serez près, vous pouvez :

  • Rejoindre mon programme La Voie pour passer du chaos professionnel à un projet rentable qui vous ressemble.

  • Lire mon livre pour vous créer une vie (presque) sans problème


Et dieu dans tout Ca ?

Spinoza n’était pas un rebelle.

Il cherchait simplement à comprendre. Et pourtant, il a été banni, exclu, rejeté par les siens.

Tout ça parce qu’il refusait de croire en un Dieu juge, celui qui punit les uns et récompense les autres.

Mais Spinoza n’était pas athée, il croyait en Dieu, pas celui qu’on lui imposait.

Son Dieu n’avait pas de barbe, ni de carnet de notes pour classer les bons et les mauvais élèves de la création.

Il n’avait même pas d’intention, pas de “plan divin”, pas de “leçon cachée derrière chaque épreuve”.

Non, pour Spinoza, Dieu est la Nature.

À la fois celle des forêts et des oiseaux et à la fois la Nature avec un grand N, celle des lois invisibles qui régissent tout ce qui existe, des galaxies lointaines, très lointaines, aux battements de votre cœur face à l’être aimé.

Pour Spinoza, tout ce qui est, est Dieu.

Par conséquent, l’ensemble de ce qui vous arrive (une dispute, une peur, une émotion) obéit à une logique aussi naturelle que la gravité.

Votre chef qui vous fait une remarque sur vos 3 minutes de retard, ce collègue qui récolte les louanges du travail que VOUS avez fait, et vous qui vous levez sans énergie pour un boulot que vous n’aimez plus…

Vos réactions face à cela s’explique par des causes, comme un arbre ploie sous le vent.

Et si tout cela vous affecte, ce n’est pas un signe d’échec, c’est juste un signe d’humanité.

C’est ça, le Dieu de Spinoza.

Un Dieu qui ne juge pas, qui ne récompense pas les “forts”, qui ne punit pas les “faibles”.

Il se contente d’exister à travers tout ce qui vit.

Alors au lieu de vous battre contre ce que vous ressentez, Spinoza vous invite à faire autre chose : comprendre.

C’est cette phrase que je porte sur mon bras gauche :

“Ni rire, ni pleurer, ni haïr, mais comprendre.”

Et si vous y pensez bien, c’est une phrase profondément libératrice.

Parce qu’à partir du moment où vous cessez de juger ce qui vous traverse, vous cessez d’en être prisonnier.

En pratique

Repensez à une situation qui vous a contrarié cette semaine (un mail sec, une réunion inutile, un c*n sur la route)

Plutôt que de vous demander “Pourquoi ça m’arrive à moi ?”, demandez-vous : “Qu’est-ce que cette émotion essaie de me dire ?”

Notez-le et observer.

Les 2 moteurs de la vie

Chez Spinoza, il existe un mot mystérieux : conatus.

Il l’écrit ainsi :

“Chaque chose, autant qu’il est en elle, s’efforce de persévérer dans son être.”

En clair ? Tout ce qui vit cherche à continuer de vivre.

La mousse qui s’accroche au béton.

Les arbres qui percent la chaussée.

Les créatures des abysses qui survivent dans le noir complet.

Et vous, ici, maintenant, en train de lire ces lignes,

malgré tout ce que vous avez traversé.

C’est ça, le conatus : la vie qui veut la vie.

Mais Spinoza ajoute une nuance essentielle. Cet élan vital peut prendre deux directions.

La joie, quand il s’amplifie.

La tristesse, quand il se contracte.

Dans la joie, tout devient fluide.

Vous respirez les épaules en arrière.

Vous vous sentez en mouvement.

Vos idées s’enchaînent, vos gestes s’accordent, vous sentez cette impression de “vivre juste” plutôt que "juste vivre".

Dans la tristesse, au contraire, tout se fige.

Vous doutez.

Vous vous recroquevillez.

Même le plus petit obstacle devient une montagne.

Votre monde se rétrécit.

Et le plus troublant, c’est que cette tristesse peut devenir une habitude.

On finit par persévérer dans ce qui nous éteint.

C’est ce que je vois chez beaucoup de mes clients avant qu’ils rejoignent La Voie.

Ils se lèvent chaque matin avec une boule au ventre.

Ils n’aiment plus leur travail, mais se disent qu’il faut tenir encore un peu.

“Le temps de rembourser le crédit”,

“Le temps que les enfants grandissent”.

Ils savent qu’ils pourraient faire autre chose, mais la peur les retient.

Alors, ils avancent en pilotage automatique.

Ils survivent.

En fait, ils persévèrent dans leur être.

Simplement, ils ont pris la mauvaise direction.

La bonne nouvelle, c’est qu’on peut réapprendre à orienter cette énergie.

Il est possible de cultiver la joie comme un muscle et d'augmenter sa puissance d’exister.

En se reconnectant à ce qui donne sens.

C’est ce que j’enseigne dans La Voie.

Parce que dès que vous avez trouvé votre idée de reconversion et que vous passez à l'action, vous persévérez dans votre être avec la joie comme moteur.

En pratique

Fermez les yeux un instant et pensez à votre journée d’hier.

Notez deux moments :

• Un moment où vous vous êtes senti “vivant”.

• Un moment où vous vous êtes senti “éteint”.

Puis demandez-vous :

Qu’est-ce qui nourrissait ma joie ?

Qu’est-ce qui alimentait ma tristesse ?

Ce simple regard sur votre quotidien, témoigne de votre conatus en action.

Devenir fort grâce au désir

Dans la philosophie classique, notamment chez Platon, le désir est un manque.

Une faille qu’il faudrait combler.

C’est pour ça qu’on disait souvent :

“Pour être sage, il faut désirer moins.”

Mais pour Spinoza, c’est tout l’inverse.

L’humain est désir.

Ce n’est pas quelque chose qu’on a,

c’est quelque chose qu’on est.

C'est pourquoi essayer d’arrêter de désirer, c’est encore un désir.

Alors la question n’est plus “faut-il désirer ?” mais plutôt :

“Vers quoi orientez-vous votre désir ?”

En fait, le désir est le moteur du conatus.

C’est la force qui nous pousse à vivre, à créer, à aimer, à agir.

Mais comme toute énergie, elle peut être mal orientée.

Spinoza appelle ça les causes inadéquates.

Vous croyez désirer quelque chose, mais ce désir ne vient pas de vous.

Il vient des autres.

De la société.

De la peur.

Prenons un exemple.

Vous détestez votre travail.

Vous vous dites que c’est à cause de votre patron,

ou de vos collègues, ou du stress, ou du “manque de sens”.

Alors, vous changez d’entreprise.

Et au début, ça va mieux.

Nouvelle équipe, nouveaux projets, nouveau décor.

Mais trois mois plus tard ? Les mêmes frustrations reviennent.

Pourquoi ?

Parce que vous n’avez pas changé de désir, vous avez juste changé de décor.

C’est ce que j’appelle, avec mes clients, un désir par défaut.

On croit désirer la liberté, mais on désire juste fuir la contrainte.

On croit désirer un nouveau métier, mais on cherche seulement à éviter l’ancien.

Et tant que le désir n’est pas clarifié, il mène toujours au même endroit :

  • la tristesse,

  • la fatigue,

  • la perte de puissance d’exister.

Mais à l’inverse, quand vous apprenez à connaître la véritable origine de votre désir, ce qui, en vous, veut vraiment s’exprimer (votre voie) tout change.

Vous cessez de courir après des mirages, et vous vous mettez à créer à partir de soi.

En pratique

Prenez une feuille et écrivez une phrase commençant par :

“Je crois que je veux…”

Puis juste en dessous :

“Mais si je creuse un peu, ce que je veux vraiment, c’est…”

Répétez l’exercice trois fois.

Creusez à chaque fois un peu plus.

Souvent, le vrai désir n’est pas dans la première réponse. Il est caché derrière ce que vous croyez vouloir.

Conclusion : l'observation est la clé

Spinoza ne croit pas au libre arbitre.

Parce que nous vivons dans un univers régi par des lois.

Des lois physiques, biologiques, émotionnelles.

Et votre corps, vos pensées, vos comportements y obéissent aussi.

Autrement dit :

Ce que vous faites aujourd’hui est toujours l’effet d’une cause.

Mais voici la clé : ce n’est pas parce que vous êtes déterminé que vous êtes condamné.

La liberté, pour Spinoza, n’est pas de faire “ce qu’on veut”,

mais de comprendre pourquoi on fait ce qu’on fait.

C’est ça, la connaissance des causes.

Et c’est aussi ça, la philosophie pratique : observer les mécanismes invisibles qui augmentent ou diminuent votre puissance d’exister.

Dans votre travail, c’est sentir quand vous vous éteignez :

  • les réunions absurdes,

  • les journées qui tirent en longueur,

  • le sentiment d’être à côté de votre vie.

Et à l’inverse, c’est repérer les moments où tout devient clair, où le temps passe plus vite, où vous sentez que “c’est ça”.

C’est ça, la joie selon Spinoza, le mouvement qui vous rapproche de votre nature.

Trouver sa voie, ce n’est pas tout plaquer pour être libre. C’est comprendre ce qui vous met en vie et avancer dans cette direction.

La liberté, finalement, ce n’est pas échapper à la contrainte, c’est choisir consciemment ce à quoi on veut obéir.


Bravo et merci de m'avoir lu jusqu'ici 🙏 J’espère que ce cours vous a plu, si c’est le cas faites-le-moi savoir en laissant un commentaire ou en m’envoyant un message sur LinkedIn ou Instagram.

Ça me fait toujours plaisir et ça m’aide d’avoir vos feedbacks.

Sur ce je vous laisse,

Bon futur !


Dès que vous serez prêt, vous pouvez :

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  • Lire mon livre pour vous créer une vie (presque) sans problème.


Vous venez de lire les carnets de la Voie, la newsletter qui vous partage chaque semaine, 3 idées qui éclairent et 3 exercices qui transforment pour passer du chaos professionnel à un projet rentable qui vous ressemble.

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