L'école de la Voie
Bonjour à toutes et à tous 👋
Bienvenue dans ce cours de philosophie pratique #45. Que vous soyez là depuis le début ou que ce soit votre premier cours, merci de votre confiance 🙏
La semaine dernière, j’ai pris le train pour Bordeaux.
Je participais au Mastermind Argent de Kohlmann Publishing. C’est un cercle restreint dans lequel j’aide des entreprises d’accompagnement à dépasser les 50 000 € de chiffre d’affaires par mois.
(Si je vous en parle, ce n’est pas pour me vanter. C’est simplement pour vous rappeler que, oui, je suis parfaitement capable de vous aider à trouver une idée et la transformer en un projet pro qui plaît et génère entre 3 000 et 5 000 € de CA, ce qui vous permet de quitter le salariat si vous le désirez.)
Ce jour-là, pendant les quatre heures et demie de trajet, alors que mon esprit vagabondait entre “Qu’est-ce que je vais manger ce midi ?” et “Ai-je bien embarqué le bon nombre de caleçons ?”
Cette question qui m’est revenue :
“Pourquoi est-ce que je fais tout ça ?”
Et c’est là, quelque part entre Marnes la vallée et Poitiers, que j’ai commencé à écrire.
Pas un plan stratégique.
Pas un message marketing.
Mais un manifeste.
Ce manifeste, c’est celui de l’École de la Voie.
C’est ce qui guide tout ce que je vous enseigne.
C’est ce qui m’a permis de me reconvertir.
Et c’est ce que vivent les personnes qui rejoignent mon programme La Voie.
Dans les lignes qui suivent, je vais vous le transmettre.
Pas comme un slogan ou une promesse creuse.
Mais comme un appel sincère et lucide à toutes celles et ceux qui veulent, un jour, vivre de ce qui les anime vraiment.
Dès que vous serez près, vous pouvez :
Toute idée peut devenir un métier
« Mon métier, mon art, c’est vivre. » disait Montaigne (et oui, encore lui) dans les Essais.
Et si cette phrase devenait aussi la vôtre ?
Car non, on ne travaille pas juste pour vivre.
Et non, il n’est pas utopique de vouloir aimer ce que l’on fait.
En fait, dans notre société, il y a comme un tabou.
Comme tout le monde en ch*e au boulot (pour rappel, un salarié sur deux se sent en détresse psychologique, selon le dernier baromètre de la santé mentale), on trouve ça normal de ne pas aimer ce qu’on fait.
Parce que “ c’est juste un travail” ou “Au moins, j’ai un travail”.
Et si vous ne souffrez pas, ce n’est pas un “vrai travail”.
Pourquoi faudrait-il souffrir pour mériter sa place dans le monde ?
Pourquoi faudrait-il supporter un job vide de sens, sous prétexte que “c’est comme ça” ?
Je pense que le moment est venu de remettre en cause ce vieux diktat.
Sénèque parlait du negotium, cette activité incessante qui nous épuise. Il opposait à cela l’otium : un temps libre, choisi, fécond, où l’on peut penser, créer, transmettre.
C’est dans cette optique que je vous propose un autre rapport au travail :
Et si une idée devenait votre métier ?
Cela peut sembler utopiste, mais c’est avant tout spinoziste.
Ce philosophe parlait du conatus : cette force intérieure qui pousse chaque être à persévérer dans son être.
Autrement dit, faire ce pour quoi vous êtes fait.
(La plante pour croitre, le renard être un renard, etc).
Et si vous aimez écrire, guérir, dessiner, transmettre, cultiver, cuisiner ou réparer… alors pourquoi ne pas essayer d’en faire votre métier ?
Un(e) potier(e).
Un(e) éducateur/trice canin.
Un(e) illustrateur/rice.
Un(e) coach.
Un(e) thérapeute.
Peu importe le domaine, l’idée est la même : vous avez le droit d’aimer ce que vous faites. Et de gagner votre vie avec.
Avec mes clients, on part toujours du mode de vie qu’ils désirent avoir et on demande quelle activité rend cela possible.
Une idée. Parfois floue, parfois inavouable, parfois trop simple pour être prise au sérieux.
Qu’on transforme en une activité stable, rentable, alignée.
Car oui, vous pouvez monétiser votre idée.
Oui, vous pouvez construire votre autonomie.
Et oui, vous pouvez vivre en cohérence avec vous-même.
Ce n’est pas du développement personnel.
C’est une philosophie de vie.
Vous l’aurez compris, chez Montaigne, il n’y a pas de séparation entre penser et vivre.
Sa philosophie n’est pas une théorie, mais une pratique de soi.
Il s’examine, il s’interroge, il doute. Et à travers cette introspection exigeante, il invente une forme de vie qui lui ressemble.
Vivre devient un art, une discipline. Une façon d’être au monde en accord avec ses valeurs, ses limites et ses goûts.
Plusieurs siècles plus tard, Nietzsche ira encore plus loin.
Pour lui, le philosophe n’est pas un spectateur du monde. Il en est le créateur.
Il façonne ses propres valeurs. Il invente des perspectives. Il construit sa vie comme une œuvre. Non pour séduire, mais pour être fidèle à ce qu’il est profondément.
C’est exactement ce que permet l’entrepreneuriat quand il est bien compris.
Créer son activité, ce n’est pas juste fuir le salariat.
C’est choisir un métier qui correspond à son énergie, à son rythme, à ses idées.
C’est façonner une existence sur mesure, dans laquelle vos journées ne sont plus dictées par un organigramme, mais par ce que vous voulez bâtir.
Un métier peut nourrir votre être.
Une activité peut refléter votre philosophie de vie.
À condition de comprendre ce que vous voulez vivre.
Et de vous donner les moyens financiers de le faire.
Je considère l’argent comme un carburant : il ne donne pas une direction, mais il permet d’avancer.
Il ne remplace ni le sens, ni l’amour, ni la liberté. Mais il les rend plus concrets.
Vous n’avez pas de temps pour vous ?
L’argent vous permet de déléguer une partie de votre activité.
Vous avez peur de ne pas y arriver ?
L’argent donne une marge, un filet de sécurité.
Vous voulez travailler moins ?
L’argent vous permet de ralentir, ou d’investir dans de meilleures conditions de travail.
Ce n’est pas une fin.
Mais c’est une condition de votre liberté.
C’est pourquoi mes clients apprennent à générer d’abords au moins l’équivalent de leur salaire pour chercher à stabiliser ensuite entre 3000 et 5000 de CA.
Ça peut paraitre beaucoup, mais quand vous enlevez les charges, l’URSSAF, les impôts, etc…
Je veux qu’à la fin, il leur reste de quoi vivre sans angoisse.
J’ai trop longtemps éteint mes ambitions financières, par conséquent, celles de mes clients.
Grosse erreur. L’argent ne fait pas le bonheur, avoir des fins de mois difficiles non plus.
Évidemment, pour moi, la liberté ne se trouve pas dans l’accumulation.
Elle se trouve dans la légèreté.
Posséder moins, mais mieux. Dépenser moins, mais de façon plus juste.
Inutile d’avoir dix paires de chaussures.
Trois suffisent : une pour le quotidien, une pour le sport, une pour les grandes occasions.
C’est la même chose pour vos vêtements.
Trois pantalons indémodables, robustes, polyvalents valent mieux qu’une garde-robe surchargée qu’on ne porte jamais.
Même chose pour votre alimentation : cuisiner vous-même, acheter local, éviter les produits ultra-transformés.
Moins de choix, mais plus de qualité.
Ce minimalisme stratégique n’est pas une punition. C’est un positionnement.
Il permet de mieux utiliser vos ressources (temps, énergie, argent) pour ce qui compte vraiment pour vous.
Vous n’avez pas besoin de plus.
Vous avez besoin de mieux.
Mieux penser.
Mieux choisir.
Mieux vivre.
L’entrepreneuriat ne sert pas à fuir un métier.
Il sert à façonner une vie que le salariat, tel qu’il est actuellement représenté, ne permet pas.
Et cette vie peut être sobre, riche de sens, pleinement habitée.
La nature comme mentor
Quand vous jouez à un jeu vidéo, vous commencez par le didacticiel.
On vous montre les touches, les règles, les mécaniques.
Au début, vous appuyez dans le vide, vous ratez vos tirs et coups d’épée, vous tombez dans des pièges.
Puis, à force, vous apprenez à maîtriser le système.
Et là, vous commencez à jouer vraiment.
Vous avez intégré les lois du jeu.
La vie, c’est pareil.
Nous vivons dans un monde régi par des lois naturelles : biologiques, physiques, économiques, psychologiques.
Vous pouvez les ignorer.
Mais elles, elles ne vous ignorent pas.
Comprendre comment fonctionne ce monde (le vôtre, celui dans lequel vous vivez) est la première étape vers une vie souveraine.
Et c’est là que transformer une idée en métier devient une stratégie existentielle.
Pas besoin de créer un empire.
Pas besoin de lever des millions ou de lever des haltères tous les matins à 5 h.
L’idée, c’est simplement de créer une activité modeste, alignée, bien menée et qui vous permet de vivre ce que vous êtes.
Internet a changé la donne.
Pas besoin de stock, de prêt bancaire ou de fonds d’investissement.
Un ordinateur, une connexion et une idée que l’on transforme méthodiquement en offre.
C’est simple, mais pas facile.
Mais c’est ce qui rend la chose précieuse.
Quand j’ai commencé, j’avais encore des réflexes de salarié.
Je voulais vivre de la philosophie, oui.
Mais j’avais gardé en moi les schémas mentaux de l’Éducation nationale.
J’attendais qu’on me dise quoi faire. J’avais besoin de validation.
Puis j’ai rencontré des amis, des mentors, des entrepreneurs.
Ils m’ont montré que l’on pouvait penser par soi-même ET vendre, créer un rythme de vie sur-mesure ET avoir du succès.
Ce jour-là, j’ai compris que le marketing, le copywriting, et l’entrepreneuriat n’étaient pas des artifices.
C’étaient des outils pour créer un style de vie.
Ce sont les retours que j’ai des membres de La Voie.
Au départ, ils venaient pour un nouveau métier.
Ils repartent en plus avec une nouvelle vie.
J’espère que ce manifeste a résonné en vous.
Peut-être que, quelque part, une part de vous s’est sentie vue, entendue.
Comme si vous retrouviez enfin les mots que vous n’aviez jamais pris le temps de formuler.
L’idée que ce n’est pas une lubie, ce n’est pas une crise de sens passagère. C’est un appel.
Mais peut-être aussi… que ce n’est pas encore le moment.
Et c’est parfaitement ok.
Vous n’avez pas besoin que je vous accompagne aujourd’hui.
Vous n’avez même pas besoin de rejoindre mon école un jour.
Si ces lignes ont pu semer en vous quelque chose d’utile, si elles ont éclairé un pan de votre réalité ou confirmé une intuition que vous n’osiez plus écouter… alors ce manifeste a rempli sa mission.
Et si un jour, vous choisissez de transformer cette idée que vous portez en vous en un métier, une œuvre, une vie…
Si un jour, vous ressentez le besoin de vous entourer, d’être guidé, cadré, soutenu…
Alors vous saurez où me trouver.
Peut-être qu’un jour, vous rejoindrez les autres.
Ceux qui sculptent leur existence comme on façonne une œuvre.
Ceux qui vivent selon leurs valeurs, à leur rythme.
Ceux qui transforment une idée en revenus.
Et un métier en existence.
Ce jour-là, je serais honoré de vous y aider.
Dès que vous serez prêt, vous pouvez :
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En cadeau, vous receverez le manuel de l'école de la Voie : La méthode C.S.M.
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