La face cachées de vos peurs

La face cachées de vos peurs

Vous lisez les carnets de la Voie, la newsletter qui vous partage chaque semaine, 3 idées qui éclairent et 3 exercices qui transforment pour passer du chaos professionnel à un projet rentable qui vous ressemble.

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Table des matières

Bonjour à toutes et à tous 👋

Bienvenue dans l'épisode #49 des carnets de la Voie.
Que vous soyez là depuis le début ou que ce soit votre premier cours, merci de votre confiance 🙏

En scrollant sur Instagram durant une période de passivité cérébrale, je suis tombé sur CE mème :

J’ai ri. Et surtout, je me suis dit “ Ah…mais oui, c’est vrai ”.

Si vous étiez assuré d’être seul dans une pièce sombre, sans aucune autre compagnie que votre propre personne, vous seriez en terrain connu. Donc moins effrayé.

En fait, la peur du noir est avant tout la peur de l’inconnu, parce qu’il est possible qu’il y ait un danger.

Ou “des gros meuh meuh” comme disait ma mère quand j’étais petit (avec mon frère et ma sœur, nous discutons encore de ce que pourraient bien être ces meuh meuh).

En m’interrogeant sur l’origine de nos peurs, j’ai bifurqué sur la manière dont nous les traitions.

Et ça m’a mené tout droit à ce que je veux vous partager dans cet épisode 49 des carnets de la voie.

Je vais vous présenter le top 5 des peurs que les quelques +250 salariés que j’ai accompagnés m’ont partagé.

Ensuite, je les relierai aux 4 préoccupations majeures de l’humain à travers la thérapie existentielle.

Enfin, je vous donnerai mes meilleurs conseils (les mêmes qu’à mes clients) afin que vos peurs ne décident pas de votre vie.

Car il est là l’enjeu : avoir peur, oui, être tyrannisé par elles, non.

Au programme :

  • Votre top 5

  • Ce que vos peurs disent de vous

  • Un seul mot : apprivoiser

  • Conclusion : Faire le premier pas


Dès que vous serez près, vous pouvez :

  • Rejoindre mon programme La Voie pour passer du chaos professionnel à un projet rentable qui vous ressemble.

  • Lire mon livre pour vous créer une vie (presque) sans problème


Votre top 5

Comme vous le savez, cela fait déjà 5 ans que je traîne ma bosse dans le monde de l’entrepreneuriat du web.

Cela reste, selon moi, le moyen le plus simple (sans pour autant être facile) de se créer une activité sur mesure.

Ce que j’entends par là : choisir ses horaires, bosser d’où vous voulez, ne pas devoir prendre la voiture en heure de pointe pour s’y rendre, ne pas subir la foule des lieux de travail, travailler avec des personnes du monde entier, en fonction de sa nature propre.

Dit comme ça, ça fait vendeur de rêve.

Pourtant, c’est la réalité.

C’est ce pour quoi mes clients font appel à moi.

Cependant, en voulant réaliser cela, ils sont confrontés directement à leurs vieux démons.

Comme je l’ai été moi-même avec ma peur de réussir, dont j’ai parlé récemment sur Instagram et LinkedIn.

En fait, j’avais peur que mon succès me change et qu’on m’apprécie moins.

Eh oui. Le cerveau est fort pour créer des nœuds, même (surtout ?) là où il n’y en a pas.

Comme chaque humain, mes clients avaient de jolis nœuds marins bien solides. Bien sûr, chacun le vivait à sa manière, sauf que leur origine était commune.

J’en ai listé 5 que j’ai mis en relation avec les 5 domaines de vie (familial, conjugal, personnel, professionnel et social).

Ce sont les peurs qui reviennent le plus souvent dans mes accompagnements, et qui sont confirmées par des études sur la reconversion (notamment celle de l’APEC en 2023).

Les voici.

1. La peur de manquer d’argent

Domaines impactés : professionnel + personnel + familial

C’est la plus grande peur et la plus légitime. Parce que quand vous avez un loyer, des enfants, un crédit, un quotidien bien rodé..

L’idée même de réduire vos revenus ou de ne pas en générer du tout le temps que votre projet se mette en route…

Ça peut geler votre envie de changement.

D’autant que dans notre société, on assimile le niveau de salaire à la valeur intrinsèque de la personne.

En gros : dis-moi combien tu gagnes, je te dirai combien tu vaux. Pas ouf hein ?

Ce qui fait que la peur de perdre en revenus est aussi la peur de perdre en statut. Sous-entendu, ne plus rien valoir.

C’est de cela aussi dont souffrent les demandeurs d’emplois

2. La peur d’échouer

Domaines impactés : pro + social + conjugal

« Et si je me lançais et que ça ne marche pas ? »

Cette phrase, je l’ai entendue 10 puissance 12 fois au moins.

Le plus souvent, elle n’est pas prononcée à voix haute. Par expérience, je la devine directe dans le regard qui cherche une autorisation.

Où quand on me demande mon avis sur une cible, une stratégie, un projet. C’est un besoin de réassurance, comme je l’ai eu et ai encore quand je lance quelque chose de nouveau.

Cette peur est tenace. Parce qu’elle est nourrie par un système scolaire où on n’a pas appris à échouer.

Et qu’elle est renforcée par une culture qui glorifie ceux qui réussissent, mais oublie de parler de leurs 127 tentatives ratées.

Sans compter qu’elle touche à l’égo : échouer, c’est devoir affronter le regard des autres. Avec cette phrase immonde phrase de tête à claque : « Tu vois, je te l’avais dit. »

Grrrr !

3. La peur de ne pas être légitime

Domaines impactés : pro + personnel + social

On parle d’el famoso syndrome de l’imposteur. Il hante surtout les personnes brillantes.

Vous savez, celles qui ont toujours bien fait comme il faut en oubliant de se valider elle-même. Celles qui ont de l’or dans les mains, mais qui attendent qu’on le leur dise. Quitte à prendre leur main et les mettre directement face à leurs yeux qu’on veillera qu’ils restent bien ouverts.

Elles se sentent ou « trop jeunes » ou « pas assez diplômées/compétentes » ou « pas expertes ».

Et ce syndrome agit comme un anesthésiant dans la mesure où il vous pousse à douter de votre valeur. Et à attendre encore et encore avant de poster. Avant de proposer. Avant de lancer.

Pour l’anecdote, une fois, j'ai menacé une cliente de devoir lire La phénoménologie de l’esprit d'Hegel et m’en faire un résumé détaillé si elle ne faisait pas le lancement de son programme d’accompagnement.

Je sais être très persuasif.

4. La peur du regard des autres

Domaines impactés : social + familial + conjugal

Si vous saviez combien de projets ne naissent jamais à cause de ce que « on« pourrait penser.

Le regard du collègue qui juge, le silence du père, le rire de la belle-sœur.

Ou pire : l’ironie méprisante de votre ancien N+1 qui vous stloque sur LinkedIn pour voir « Si ça marche votre truc ».

On croit être adulte et on se rend compte qu’on a encore besoin de validation pour oser changer de cap.

C’est humain, trop humain comme dirait Nietzsche.

5. La peur de l’inconnu

Domaines impactés : tous

Alors, celle-là, elle est partout.

Dans le noir d’une pièce, dans le silence d’une journée sans client, dans la perspective d’un avenir non tracé (ou du moins, que vous devez tracer vous-même).

Cette peur parfois invisible bloque même les plus motivés.

Parce qu’elle joue sur ce besoin archaïque de tout contrôler pour se sentir en sécurité.

Or, changer de voie, c’est accepter de ne pas savoir et encore moins de ne pas tout maîtriser.

Et ça, pour les humaines créatures imparfaites que nous sommes, c’est encore plus insupportable qu’un discours de Bayrou.

Bien que relou à vivre, ces 5 peurs méritent d’être écoutées. De toute façon, si vous ne les écoutez pas, elles crieront de plus en plus fort.

En pratique :



  • Listez les 5 domaines de votre vie (pro, perso, social, familial, conjugal).

  • Pour chaque domaine, posez-vous la question : « Quelle est ma plus grande peur aujourd’hui dans ce domaine ? »

  • Notez les réponses sans filtre, même si elles vous paraissent irrationnelles.

Ce que vos peurs disent de vous

Ceux qui me suivent depuis longtemps le savent, j’ai commencé comme philothérapeute.

C’est-à-dire que j’utilisais les outils de la philosophie (questionnement, concept, sagesse, exercices spirituels…) pour aider les personnes à comprendre ce qu’elles traversaient.

Comprendre pourquoi, malgré tous leurs efforts, elles tournaient en rond.

Comprendre pourquoi, derrière leurs décisions, il y avait toujours une part de sabotage.

Comprendre, surtout, ce qu’elles attendaient de la vie et ce que la vie attendait d’elles.

Je me souviens d’une cliente, Julie, institutrice depuis 24 ans. Le classique : sécurité de l’emploi, une maison en lotissement, deux enfants, un époux et un cavalier King Charles.

Puis ce sentiment lancinant de passer à côté de sa vie.

Elle est venue me voir parce qu’elle « ne se comprenait plus » (ce sont ses mots).

Elle me confiait se sentir épuisée, s’ennuyer dans son couple, une sorte de vie que même « faire construire une extension pour la plus-value de la maison » ne parvenait pas à combler.

Le tout saupoudré d’une culpabilité très occidentale parce que sur le papier « je n’ai pas de quoi me plaindre » m’avoua-t-elle à demi-mot, avant d’éponger ses larmes et se moucher de désarroi.

En creusant, il était évident que la question de son travail était au centre de ses préoccupations.

Elle vivait un décalage, qui se transformait en abysse entre ce qu’elle faisait et ce à quoi elle aspirait.

Et ce cas n’a rien d’exceptionnel.

Au fil des années de philothérapie, j’ai constaté la même chose : vous croyez avoir des décisions professionnelles à prendre, persuadé que c’est cela qui vous tourmente. Vous vous rendez compte que ce sont des inquiétudes existentielles.

C’est en relisant Thérapie existentielle d’Irvin Yalom que j’ai pu mettre des mots plus précis sur ce que j’observais depuis longtemps.

Selon lui, quatre préoccupations fondamentales traversent toute existence humaine :

La mort, la liberté, l’isolement, l’absence de sens.

Et lorsqu’on regarde de près les cinq grandes peurs évoquées dans la partie précédente, elles s’y rattachent clairement.

Voyez vous-même.

La peur de quitter la sécurité de son CDI parle d’insécurité existentielle et du vertige de la liberté.

Ne plus dépendre d’un cadre, d’une hiérarchie, d’un emploi stable, c’est soudain devoir tout porter soi-même. C’est aussi assumer que l’on devient libre donc responsable.

La peur du regard des autres est la peur de l’isolement.

Être vu comme “différent”, “pas sérieux”, “utopiste”. Craindre de sortir de la meute. Cette peur, profondément sociale, touche à notre besoin d’appartenance. Et derrière l’appartenance, se cache souvent la peur d’être seul.

La peur de perdre du temps / de ne pas faire le bon choix s’enracine dans l’angoisse du non-sens.

Et si je me lançais pour échouer ? Et si je consacrais des mois à une voie qui n’est pas la mienne ?

Derrière ces doutes, il y a une soif immense : celle de faire quelque chose de juste, qui ait du sens et qui laisse une trace.

La peur de réussir est contre-intuitive, mais redoutable.

Réussir, c’est risquer de devenir quelqu’un d’autre. Perdre l’amour de ceux qui ne comprennent pas. C’est aussi se confronter à soi-même, nu. Parce que dans la réussite, il n’y a plus d’excuse possible.

Et c’est là que l’angoisse de la mort symbolique s’invite : celle de devoir laisser derrière soi l’ancienne version de soi-même.

La peur de ne pas être à la hauteur est le terreau de toutes les autres.

Elle touche au manque de confiance, mais plus profondément à l’amour de soi.

Et donc, à l’absence de sens.

Parce que si vous ne vous croyez pas légitime, si vous ne vous donnez pas de valeur, pourquoi votre projet en aurait-il ? Pourquoi les autres y croiraient ?

Voilà pourquoi, chez tous les clients que j’accompagne, les peurs professionnelles sont rarement “professionnelles”.

Elles sont existentielles.

Elles disent quelque chose de leur rapport au monde, aux autres et à eux-mêmes. À leur vie in fine.

Et tant qu’elles ne sont pas vues comme telles, elles continueront d’orienter leurs choix, sournoisement la plupart du temps.

La bonne nouvelle est qu’il ne s’agit pas de les faire disparaître (parce que c’est impossible tant c'est ancré dans l’existence).

Juste d’apprendre à les écouter autrement.

En pratique :

Pour chaque peur identifiée précédemment, demandez-vous à quelle préoccupation existentielle, elle se rattache :

Peur de la mort (fin, échec, perte)

Peur de la liberté (choix, responsabilité)

Peur de la solitude (rejet, abandon)

Peur de l’absence de sens (vide, inutilité)

Écrivez ensuite une phrase qui résume ce que vous cherchez à éviter au fond de vous.

Un seul mot : apprivoiser

Un cocher est debout sur son char, tiré par deux chevaux.

Le premier incarne les passions nobles : l’enthousiasme, le courage, l’élan vers le beau.

Le second représente les passions moins nobles : l’avidité, la jalousie, la peur.

Platon utilise cette image dans Phèdre pour décrire l’âme humaine.

Selon lui, la vertu consiste à maîtriser le second cheval en le forçant à obéir pour se plier à la raison.

Et à grands coups de fouet s’il le faut.

On appelle cela la morale du cocher : canaliser nos pulsions, dresser ce qui en nous déborde et faire entrer les émotions dans des cases au nom de la sagesse.

Personnellement, cette image me dérange.

Je n’y vois pas de sagesse. J’y vois une forme de violence envers soi-même.

Un refus de sa propre nature avec une (grosse) teinte de haine de soi.

Parce qu’au fond, que fait-on de nos peurs si l’on suit cette logique ?

On les contraint. On les juge. On les enferme. On espère qu’elles se tairont à tout jamais à force d’être ignorées.

Sauf qu’une peur qu’on nie ne disparaît pas.

Elle s’infiltre ailleurs et vous sabote en silence, prête à reprendre les rênes, au moment où l’on s’y attend le moins.

C’est pour cela que je préfère de loin l’approche de Spinoza.

Il a une phrase que j’aime tellement que je l’ai tatouée sur mon avant-bras gauche :

« Ni rire, ni pleurer, ni haïr, mais comprendre »

Vos peurs sont certes des freins, mais avant tout, des compagnons de route.

Je vous suggère de les apprivoiser, plutôt que de les dompter.

Comme un animal sauvage : on l’observe, on l’écoute, on apprend à reconnaître ses réactions, à sentir quand il a peur, quand il est fatigué, quand il a besoin d’espace.

Et au fil du temps, il commence à s’approcher, à se sentir en sécurité, à nous reconnaître.

C’est exactement ce que je vis avec mon chat et mon chien.

Ils sont apprivoisés (aussi de par la génétique) mais aussi parce que je fais l’effort de comprendre leur langage, leur monde et leurs émotions.

Ce n’est pas toujours facile.

Parfois, mon chat fait n’importe quoi quand il sort de sa litière et mon chien se pose toujours pile là où je dois aller, surtout quand je suis pressé.


Mais c’est en les comprenant que je peux les aimer davantage.

Je crois que c’est pareil pour nos peurs.

Plus on les comprend, plus on peut cohabiter avec elles.

Plus on cohabite avec elles, plus on s’aime soi-même.

Et plus on s’aime, plus on agit depuis un lieu juste, au lieu d’agir pour fuir.

En pratique :

Cette semaine, chaque fois que vous ressentez une peur, prenez 10 secondes et demandez-vous de quoi elle souhaite vous protéger.

Écrivez la réponse sur papier. Répondez à cette peur en faisant preuve d’empathie pour l’apprivoiser.

Conclusion : Faire le premier pas

Vous commencez à le savoir tant, c'est marqué partout.

Je m’adresse ici à celles et ceux qui, chaque matin, serrent un peu les dents en partant au travail.

Celles et ceux qui regardent par la fenêtre, ou dans le fond d’un mug de café froid, en se demandant :

« C’est vraiment ça, ma vie ? »

Vous désirez vous reconvertir afin de trouver un projet rentable et sur mesure.

C’est-à-dire, créer quelque chose, avec vos mains ou vos idées, à votre rythme, selon vos valeurs.

Mais il y a un problème : vous ne savez pas par quoi commencer.

Souvent, c’est un manque de clarté.

Toutefois, quand on creuse, la clarté est recouverte de ténèbres de peurs.

La peur de ne pas être légitime. La peur de se planter. La peur de décevoir. La peur de ne pas être assez.

Ou pire : la peur de réussir et de ne plus se reconnaître.

Ces peurs, vous n’avez pas besoin de les écraser et encore moins de les porter comme un fardeau en silence.

Vous pouvez apprendre à les comprendre, les apprivoiser afin de marcher avec elles.

Vous pouvez le faire vous-mêmes, ne serait-ce qu’avec les exercices présentés ici et dans les autres Carnets de la Voie.

Vous pouvez aussi rejoindre le programme La Voie et je vous aiderais à vous reconvertir pour lancer votre projet sur Internet, même si, pour le moment, vous n’avez pas d’idée.

Au moins, vous ne serez plus seul dans cette aventure.


Bravo et merci de m'avoir lu jusqu'ici 🙏 J’espère que ce cours vous a plu, si c’est le cas faites-le-moi savoir en laissant un commentaire ou en m’envoyant un message sur LinkedIn ou Instagram.

Ça me fait toujours plaisir et ça m’aide d’avoir vos feedbacks.

Sur ce je vous laisse,

Bon futur !


Dès que vous serez prêt, vous pouvez :

  • Rejoindre mon programme La Voie pour passer du chaos professionnel à un projet rentable qui vous ressemble.

  • Lire mon livre pour vous créer une vie (presque) sans problème.


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