L'école de la Voie
Vous lisez les carnets de la Voie, la newsletter qui vous partage chaque semaine, 3 idées qui éclairent et 3 exercices qui transforment pour passer du chaos professionnel à un projet rentable qui vous ressemble.
Inscrivez-vous maintenant pour ne pas louper le prochain
Bonjour à toutes et à tous 👋
Bienvenue dans l'épisode #47 des carnets de la Voie.
Que vous soyez là depuis le début ou que ce soit votre premier cours, merci de votre confiance 🙏
*
*
Quand vous lisez la préface du Gai Savoir de Nietzsche (en admettant que vous soyez motivé à lire de la philo de bon matin), vous trouverez ce passage, pour le moins étrange.
“[...] je me suis assez souvent demandé si, d’une façon générale, la philosophie n’a pas été jusqu’à présent surtout une interprétation du corps et un malentendu du corps”
Nietzsche, Le Gai savoir, préface, §2
Cette phrase pourrait bien vous aider à comprendre pourquoi vous êtes exactement là où vous en êtes aujourd’hui.
Et si votre philosophie de vie actuelle (autrement dit votre perception du monde), celle qui vous fait vous lever chaque matin pour un boulot qui ne vous ressemble pas…
Celle qui vous pousse à repousser vos rêves à “plus tard”...
Celle qui vous fait dire “je n’ai pas le temps”...
Était en fait la confession de votre corps ?
C'est-à-dire que, la situation dans laquelle vous êtes aujourd’hui est à la hauteur de ce que votre corps et votre esprit pouvaient supporter jusqu’à maintenant.
Ce n’est pas une faute. Ce n’est pas un échec.
C’est un état de compatibilité. Rien de plus.
Or, si vous vous sentez à l’étroit dans votre vie actuelle, c’est le signe que quelque chose en vous commence à vouloir autre chose.
Quelque chose de plus grand, de plus épanouissant, avec un soupçon d’angoisse, comme en haut des montagnes russes.
Allons explorer ça ensemble.
Voyons ce que peuvent votre corps et votre esprit.
Et ce que vous pourriez devenir.
Au programme :
Le reflet corps et esprit
Quand le cocon devient prison
Un être en devenir
Conclusion : Le frisson du possible
Dès que vous serez près, vous pouvez :
Il y a une scène que je vois souvent chez mes clients.
Ils se plaignent de leur travail, du rythme métro-boulot-dodo, de cette vie qui ne leur ressemble pas.
Et dans la même phrase, ils ajoutent :
"Je ne comprends pas pourquoi je n’arrive pas à bouger."
C’est là que je leur demande :
“Où en es-tu niveau énergie ?”
“Très bas” me répondent-ils dans 99,99999% des cas.
En fait, leur système nerveux est en mode survie.
Par conséquent, leur job actuel, aussi désagréable soit-il, est juste ce que qu’ils peuvent contenir sans imploser.
Pas idéal. Tenable.
Je l’ai moi-même vécu à l’époque où j’étais prof.
Je sentais déjà qu’un truc clochait. Mais j’avais besoin de sécurité et stabilité.
Puis, pris dans le tourbillon du quotidien, je mangeais mal, pas de sport, beaucoup de console, de soirées arrosées.
Avec tout ça, je n’étais pas prêt pour autre chose. Ou plutôt, je ne pouvais pas être prêt.
Car mon esprit philosophait, pendant que mon corps flippait. Alors, il demeurait dans ce qu’il connaissait.
De votre côté, votre fatigue, votre anxiété, vos hésitations ne sont pas des signes d’échec.
Ce sont des signaux de seuil qu’un changement DOIT avoir lieu.
Mais en attendant, que faire ?
En pratique :
Prenez une feuille.
Écrivez trois situations dans lesquelles vous vous sentez coincé en ce moment.
Puis, posez-vous cette question :
Et si ce n’était pas un problème de volonté, mais un manque d’énergie, de structure ou d’alignement ?
Vous verrez que le simple fait d’envisager cette hypothèse peut déjà soulager une part du fardeau.
Le vrai piège, ce n’est pas d’aller mal.
Parce que quand on va mal, on finit par se bouger, ne serait-ce que par instinct de survie.
Non, le vrai piège ? C’est d’aller pas si mal.
Juste assez bien pour ne pas tout remettre en question.
Juste assez mal pour que la vie perde de son éclat.
Un entre-deux sournois, assez pour survivre, trop peu pour exister.
André Comte-Sponville l’a très bien dit :
“Le philosophe préfère une vraie tristesse à une fausse joie.”
Et vous ? Où en êtes-vous ?
Avez-vous encore des éclats de tristesse sincère ?
Ou flottez-vous dans une joie tiède, empaquetée sous des “ça va”, des “c’est pas si mal” ou encore des “j’ai un salaire fixe, c’est déjà bien” ?
Peut-être êtes-vous des chrysalides ?
Ce moment où la chenille commence à étouffer dans son cocon.
Elle ne souffre pas encore, mais elle est guidée par la nature à se débattre pour devenir papillon.
Elle DOIT trancher le cocon.
Et vous aussi.
Parce que personne ne le fera à votre place.
Vous me lisez, donc vous sentez déjà ce frémissement intérieur.
Ce “je sais que je suis fait pour autre chose, mais je ne sais pas encore quoi”.
Votre corps qui parle. Votre esprit s’agite.
Votre existence réclame une mue.
Vous ne pouvez plus faire semblant que tout va bien.
Vous êtes pris d’effroi et ce n’est pas grave.
Ce qui serait grave, ce serait de prendre goût à demeurer dans le cocon.
En pratique :
Listez 3 phrases tièdes que vous prononcez souvent (ex : “ça va…”, “c’est le jeu”, “on verra”).
Puis, réécrivez-les en phrases chaudes. Même si ça pique.
Exemple :
“Ça va…” → “Je stagne et je ne sais plus où je vais.”
“C’est le jeu” → “Je subis une règle qui ne me convient plus.”
Il est possible que ça picote. Mais c’est ce qui réduira votre temps dans le cocon.
Si vous êtes encore plus courageux que tout à l’heure, vous pouvez ouvrir L’Éthique de Spinoza. Et vous tomberez sur cette phrase énigmatique, mais essentielle :
« Nous ne savons pas ce que peut le corps. »
J’aime Spinoza, mais je préfère vous prévenir : c’est écrit avec autant d’émotion qu’un mur de briques.
N’empêche, cette phrase est une révolution à elle seule. Parce qu’elle dit exactement ça :
Vous ne savez pas ce dont vous êtes capable.
Vous ne connaissez pas les ressources que vous avez.
Vous ignorez encore tout ce que votre corps et votre esprit peuvent accomplir.
Et c’est tant mieux.
Peut-être que ce que vous vivez en ce moment, ce job qui ne vous nourrit plus, ces semaines qui s’enchaînent sans relief, n’est pas une impasse.
C’est un signal. Celui que votre corps, votre esprit, vos envies vous envoient pour vous dire : il est temps de bouger.
De créer un projet qui vous ressemble.
De construire un métier à partir d’une idée simple, mais forte.
De transformer vos soirs et week-ends en laboratoire d’indépendance.
Pas pour “tout plaquer du jour au lendemain”, mais pour vous réapproprier le mouvement. Et découvrir ce que vous pouvez et voulez vraiment.
La vie n’est pas un plan figé, mais une série de passages, de cycles et de ponts à traverser.
Vous êtes dans un arc narratif. Comme dans un animé.
Avant le moment où le héros se relève et se découvre une force qu’il n’imaginait pas et défonce le grand méchant.
Avant de repartir vers une nouvelle aventure où il rencontrera un autre grand méchant.
Pour ma part, jamais, je n’aurais cru un jour être directeur produit de Kohlmann Publishing et fonder l’école de la Voie.
(Quand vous avez votre boîte, vous pouvez travailler avec plusieurs personnes)
Aujourd’hui, je vis de mes idées et je guide d’autres personnes à le faire.
Vous ne le savez pas encore, mais vous pouvez, vous aussi, vivre des vôtres.
En pratique :
Reprenez un moment de votre vie où vous avez douté, où vous avez cru être incapable de quelque chose.
Et pourtant, vous l’avez fait.
Notez ce moment. Relisez-le.
Et demandez-vous : qu’est-ce qui, aujourd’hui, me semble impossible… mais ne l’est peut-être pas tant que ça ?
Si vous êtes encore là, déjà merci, et c’est sans doute aussi que quelque chose résonne quand vous lisez :
La vie que je mène aujourd’hui est probablement à l’image de ce que mon corps et mon esprit pouvaient tolérer jusqu’ici.
Ce n’est ni un reproche, encore moins un diagnostic.
C’est une observation presque biologique.
Votre “enveloppe corporelle” commence à vous serrer.
Vous vous sentez à l’étroit dans votre quotidien, vos horaires et votre rôle.
Ce n’est pas grave. C’est même une bonne nouvelle.
Parce que ressentir l’étroitesse, c’est déjà élargir le cadre.
Alors oui, ça peut faire peur, je l’expérimente moi-même chaque fois que je désire atteindre un nouveau palier.
Mais quand on y pense : le présent qui ne change pas ne devient-il pas encore plus angoissant ?
Je vous laisse méditer là-dessus.
Et consulter ceci, si vous vous sentez prêt à sortir du cocon.
Vous venez de lire les carnets de la Voie, la newsletter qui vous partage chaque semaine, 3 idées qui éclairent et 3 exercices qui transforment pour passer du chaos professionnel à un projet rentable qui vous ressemble.
Inscrivez-vous maintenant pour ne pas louper le prochain.
© www.ecoledelavoie.com