Dire qu'il se paluchait sur la place publique

Dire qu'il se paluchait sur la place publique

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Table des matières

Bonjour à toutes et à tous 👋

Bienvenue dans l'épisode #5 des carnets de la Voie.
Que vous soyez là depuis le début ou que ce soit votre premier cours, merci de votre confiance 🙏
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Je me souviens de cette discussion avec ma professeure Éléonore Le Jallé alors que j’étais en troisième année de philosophie et sociologie.

Elle faisait un cours sur Martha Naussbum, une philosophe américaine qui a beaucoup écrit sur les émotions.

Je mentionnais le fait qu’il n’y avait plus de philosophe qui vivait selon leur philosophie, comme pouvait le faire les philosophes de la Grèce Antique.

Parce qu'il y a 2500 ans, quand vous étiez épicurien, vous viviez en épicurien. C’est-à-dire que vous vous contentiez de peu, vous modériez vos désirs et vous ne craigniez pas les dieux.

Si vous étiez stoïcien, vous portiez la toge, la barbe bien taillée et vous vous concentriez sur ce que vous contrôliez.

C’est alors que je me suis intéressé à Diogène de Sinope (413 av. J.-C. et mort vers 323 av. J.-C)

Imaginez un type qui vit dans la rue, dans son amphore, qui rit au nez d’Alexandre le Grand, qui se moque de toutes les conventions sociales, et qui fait de sa vie une provocation permanente.

Un hurluberlu, oui, mais un hurluberlu génial.

Pourquoi vous en parler aujourd’hui ?

Parce que derrière ses provocations se cache une question brûlante : comment vivre libre ?

Libre du regard des autres, des conventions et de tout ce qui nous enchaîne.

Au programme :

  • La légende Diogène

  • Une plongée dans la philosophie de Diogène

  • Ce que vous pouvez en retenir pour tracer votre propre voie.

  • Conclusion : vers la simplicité


Dès que vous serez près, vous pouvez :

  • Rejoindre mon programme La Voie pour passer du chaos professionnel à un projet rentable qui vous ressemble.

  • Lire mon livre pour vous créer une vie (presque) sans problème


La légende DiogEne

Les anecdotes que je vais vous narrer ici doivent être considérées comme des légendes plutôt que des faits ayant réellement eu lieu.

C’est la valeur philosophique de ces histoires prime la véracité historique.

On raconte que Diogène se baladait en plein jour, une lanterne à la main, demandant au citoyen « Je cherche un Homme, l’avez-vous vu ?».

En dehors du côté WTF de la scène digne d’un prank, Diogène entend réfuter la théorie de Platon concernant « l’idéal de l’homme ».

Pour Platon, l’Homme est un être supérieur, doué de sagesse, de valeurs, ne laissant pas les émotions les guider.

Mais bon, il y a la théorie, puis il y a la vie.

Qui peut prétendre ici être sans défaut ? Dans une maitrise de soi sans vergogne ? D’un parfait alignement entre ses valeurs et ses actes ?

C’est ça que défend Diogène : il n’existe que des hommes concrets, avec toute l’imperfection que cela implique.

Ce n’est pas la seule fois où Diogène se moque de Platon.

Un jour, dans un de ces cours, Platon affirma à ces élèves « L’homme est un bipède sans plume ». En soi, ce n’est pas faux.

Mais Diogène qui passait par là s’insurgea fasse à autant de simplicité.

Alors, pour faire ch*er le prof, il alla chercher un poulet vivant, le dépluma et le lâcha en plein cours en lançant à Platon un « Tiens, voilà ton homme ».

Mais là plus connu des légendes est sans doute celle-ci.

Un jour, Alexandre Legrand ayant entendu parler de Diogène aurait voulu le rencontrer. Alors, que ce dernier se prélassait au soleil, le guerrier dit à notre zinzin :

- Demande-moi ce que tu veux, je te le donnerai.

- Ôte-toi de mon Soleil.

- N'as-tu pas peur de moi ?

- Qu'es-tu donc ? Un bien ou un mal ?

- Un bien.

- Qui donc pourrait craindre le bien ?

Nous n’avons pas de preuve de ce que je viens de raconter. J’ai envie de croire qu’elles sont, à peu de choses près, vraies.

Ce qui compte, c’est la portée philosophie du récit. C’est ce que nous allons voir maintenant.

Une plongée dans la
philosophie de Diogene

Diogène s’est donné une mission : refuser toutes les conventions sociales.

Celles qui dictent comment s’habiller, comment se tenir, comment parler, comment “réussir”.

C’est pourquoi il prenait le chien pour modèle.

Effectivement, mon chien ne se soucie pas des convenances.

Il vit, il dort, il mange, il aime, il aboie, il renifle des trucs qui pus.

Il se déleste en public sans sourciller et le plus surprenant, quand il se cogne, il ne râle pas sur l’objet qui se trouvait dans son passage.

En bref, un chien ne joue pas à faire semblant.

En tant qu’humain, combien de choses tenez-vous pour acquis qui ne sont que des conventions ?

Le parcours classique : étude, boulot, carrière, attendre la retraite.

C’est le modèle dominant depuis si peu de temps comparé à l’histoire de l’humanité.

S’il convient à certain, tant mieux. Mais s’il vous donne des boutons, retenez bien qu’il ne s’agit que d’une pure convention. Un autre modèle est possible.

Diogène avait aussi fait le choix de la simplicité radicale.

Une amphore pour dormir, un manteau pour se couvrir, un bâton pour éloigner les curieux (qu’il n’hésitait pas à frapper s’ils insistaient).

Tellement radical que dites-vous qu’il utilisait une écuelle pour boire, jusqu’à ce qu’il voie un enfant s’abreuver à la fontaine avec ses mains.

Il jeta alors son écuelle : encore un objet inutile.

Bon, inutile d’aller jusqu’à autant de minimalisme, mais on peut se demander de quoi avons-nous réellement besoin pour vivre.

Combien d’objets, de gadgets, de “sécurités” ne sont que des poids qui nous encombrent ?

Est-ce que Tyler Durden, personnage dans Fight Club n’a pas raison quand il dit “les choses que nous possédons finisses par nous posséder ?”

Je suis en train de déménager et je peux vous dire que j’ai presque honte quand je constate l’étendue d’accumulation de ma compagne Justine et moi-même.

Un grand tri s’impose.

Ce que vous pouvez en retenir pour tracer votre propre voie

Soyons clairs.

Je ne vous demande pas de vivre nu dans un tonneau.

Mais vous pouvez piquer à Diogène son indifférence.

Son art de se foutre des conventions.

Vous avez peut-être la trentaine.

Vous n’êtes pas marié, vous n’avez pas d’enfants et vous vous demandez bien que ce que vous allez faire de cette fichue vie qui est la vôtre.

Et alors ?

Ces cases, c’est la société qui les a dessinées. Pas vous.

Oui, quitter son CDI pour lancer son activité fait surtout peur parce que vous sortez des cases et que vous dérogez au “il faut” et autre “qu’en dira-t-on”.

Aujourd’hui, il est tout à fait possible d’avoir la même sécurité et stabilité que le salariat en étant à son compte.

Certains de mes clients ont trouvé plus rapidement cette stabilité en tant que freelance qu’après un an et demi de recherche d’emplois convenables.

C’est peut-être le jugement des autres qui vous bloquent.

Pourquoi quitter la sécurité de l’emploi ? Et les études que vos parents ont payées pour vous ? Et ces collègues que vous laissez alors que le bateau coule ?

Parce que vous n’avez qu’une vie et que vous ne recevrez aucune médaille pour votre dévouement aux bonnes grâces de la société.

Diogène répondrait : l’avis des autres, c’est la vie des autres.

La vôtre, c’est autre chose.

Revenons à ce que je disais plus haut : la stabilité et sécurité en étant à son compte.

Beaucoup s’imaginent que créer son projet, c’est compliqué.

Il faut un nom, un logo, un site, distribuer des cartes de visite…

En 2025, ça ne fonctionne plus comme ça.

La vérité, c’est que vous pouvez commencer avec 4 choses :

1°) Une compétence utile : écrire des textes, montage vidéo, structurer des équipes, écoute active, résolution de conflits, maîtrise des maths…

2°) Une idée claire à proposer à une cible en particulière : écrire des textes percutants sur les réseaux sociaux, monter des vidéos addictives sur YouTube, structurer une équipe de coach dans un organisme d’accompagnement, résoudre les conflits entre manager et collaborateur, apprendre les maths pour préparer le concours des grandes écoles d’ingé…

3°) Un moyen de paiment : un RIB, un compte Paypal ou Stripe



4°) Un canal d’acquisition pour se faire connaître : Facebook, Instagram ou LinkedIn.

C’est comme ça que j’ai démarré.

Uniquement avec Instagram, une idée (utiliser la philosophie pour s’orienter professionnellement) et mon RIB.

Je faisais mes coachings directement en visio sur Instagram, avec mon tableau blanc derrière pour expliquer les exercices.

Quand j’y pense, qu’est-ce que c’était archaïque.

Ça suffit pour aider mes clients à obtenir des résultats. Et ça m’a permis de grandir personnellement et professionnellement.

C’est ça ce que j’enseigne dans La Voie.

Faire simple et obtenir plus.

Parce qu’au fond, c’est ça la leçon de Diogène : se débarrasser du superflu et ne garder que ce qui compte.

Conclusion : vers la simplicite

Diogène n’était pas qu'un fou qui dormait dans une amphore.

C’était un homme qui choisissait l’inconfort pour rappeler une vérité simple :

Plus vous apprenez à vivre sans artifice, plus vous êtes libre.

L’inconfort, ce n’est pas seulement dormir dehors ou boire à la fontaine avec ses mains.

C’est aussi oser dire non quand tout le monde dit oui.

Faire ce pas de côté, quitte à être le vilain petit canard de la famille.

Commencez petit : partir camper sans superflu, chanter au karaoké sans se soucier du regard des autres ou…

Quitter ce CDI qui vous étouffe, pour lancer enfin votre projet rien qu’à vous et être libre.

Parce que, plus vous apprivoisez l’inconfort, plus vous ouvrez votre liberté.

Et vous, que retenez-vous de Diogène ?

Écrivez-moi : je serai curieux de lire vos réponses.


Bravo et merci de m'avoir lu jusqu'ici 🙏 J’espère que ce cours vous a plu, si c’est le cas faites-le-moi savoir en laissant un commentaire ou en m’envoyant un message sur LinkedIn ou Instagram.

Ça me fait toujours plaisir et ça m’aide d’avoir vos feedbacks.

Sur ce je vous laisse,

Bon futur !


Dès que vous serez prêt, vous pouvez :

  • Rejoindre mon programme La Voie pour passer du chaos professionnel à un projet rentable qui vous ressemble.

  • Lire mon livre pour vous créer une vie (presque) sans problème.


Vous venez de lire les carnets de la Voie, la newsletter qui vous partage chaque semaine, 3 idées qui éclairent et 3 exercices qui transforment pour passer du chaos professionnel à un projet rentable qui vous ressemble.

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