Bonjour à toutes et à tous 👋

Bienvenue dans l'épisode #3 des carnets de la Voie.
Que vous soyez là depuis le début ou que ce soit votre premier cours, merci de votre confiance 🙏

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Scrutez rapidement les étagères de la FNAC ou de Cultura au rayon développement personnel, et vous trouverez pléthore d’ouvrages vous proposant une méthode extraordinaire, en seulement 3 étapes en général, pour avoir davantage confiance en vous.

En soi, ce n’est pas une mauvaise idée, mais c’est surfait.

Non pas que vous ne devriez pas manquer de confiance en vous, mais après avoir accompagné +250 salariés qui souhaitent se reconvertir pour entreprendre, je remarque que ce n’est pas de confiance en soi dont manquent les gens.

C’est d’autre chose.

Il est temps pour moi de vous dévoiler mon triangle de l’affirmation de soi.

Grâce à la lecture de cet épisode, vous comprendrez que la confiance en soi n’est que la face émergée de l’iceberg de l’affirmation de soi.

Celle-ci prend ses racines dans une démarche beaucoup plus profonde.

Vous êtes prêt ? Parfait ! Plongez avec moi dans les profondeurs abyssales de l’absurde condition humaine.

Au programme :

La confiance en soi est la capacité à faire confiance en ses capacités physiques et intellectuelles.

Ce qui fait que vous pouvez avoir une confiance en vous globale, tout en ayant des domaines dans lesquels vous vous sentirez plus à l’aise que d’autres.

Par exemple, j’ai une totale confiance en moi pour faire des pâtes bolo. Aucune pour gravir le Mont-Blanc.

De même, j’ai une totale confiance en moi quand on m’interviewe pour parler copywriting et philosophie. Pas le moins du monde pour expliquer ce qu’est la physique quantique.

C’est la raison pour laquelle il ne faut pas la confondre avec l’assurance.

Certaines personnes n’ont aucune compétence, mais ont un tel niveau d’assurance qu’elles aspirent la confiance.

Si c’est louable sur le court terme, durant un RDV client ou un entretien d’embauche, sur le long terme ce n’est pas viable.

On peut y voir une forme de déni de la réalité. De sa propre réalité.

En général, cela cache même un manque profond du 2e pilier de l’affirmation de soi (que nous verrons en détail juste après).

Ces personnes souffrantes de ce manque feignent l’assurance pour s’autopersuader qu’elles sont sûres d’elles, mais il n’en est rien.

Vous en connaissez sûrement, en général, elles étalent leurs projets jamais commencés.

Si vous souffrez d’un manque de confiance en vous, il vous suffit de faire le point sur vos forces et vos faiblesses.

Prenez un moment pour vous et listez 5 forces et 5 faiblesses. Notez-les sur 10. Faites preuve d’honnêteté avec vous-mêmes.

Vous pouvez même demander à 5 personnes de confiance de vous aider.

Ensuite, entrainez-vous suffisamment pour progresser et atteindre 10/10. Ayez en tête que 10/10 en 2023 sera peut-être un 7/10 en 2025 et vice versa. On change avec le temps.

Dans mon cas, un de mes points forts, c’est l’écriture.

Aujourd’hui, je pense être à 7/10 dans la rédaction de newsletter ou post LinkedIn / Instagram. Pour m’entrainer, je lis, je me forme, teste et surtout, j’écris TOUS LES JOURS.

Avec le temps, je pense arriver à 10/10 d’ici septembre. Je le saurai grâce aux data des réseaux et ma capacité à écrire de plus en plus rapidement.

L’important, c’est de mettre vos compétences à l’épreuve du réel.

Et c’est là qu’arrive le deuxième pilier de l’affirmation de soi.

Vous avez déjà eu cette sensation étrange ?

Vous avez créé votre premier reel sur Instagram pour promouvoir vos services. Tout le monde trouve votre idée brillante. Sauf vous. Vous dites “Ouais, bof, c’pas ouf”.

C’est ça, l’estime de soi.

Et par définition, l’estime de soi est une estimation. C’est la valeur et le respect que vous accordez à votre propre personne.

Il n’y a aucun critère objectif capable de définir « combien vous valez », c’est à vous de décider.

Bien sûr, cette estime est corrélée à votre parcours.

Plus vous avez évolué dans un environnement sain, sans jugement, dans une famille qui s’estimait…

Plus vous allez parvenir sans peine à avoir une juste estime de vous-même.

Croyez-moi : sans une bonne estime de soi, il vous sera difficile d’appréhender le réel et d’avoir confiance en votre capacité à y faire face.

Vous pouvez avoir de multiples talents et ressources (et je suis convaincu que vous en avez).

Si vous n’estimez pas qu’ils valent la peine d’être sortis de l’ombre pour éclairer le monde ?

Personne n’en profitera.

Pour cultiver l’estime de soi, je vous invite à noter cinq choses dans votre vie que vous ne supportez plus.

Cela peut être votre logement, ou le fait que vous ne vous fassiez pas de bons petits plats.

Ensuite, élevez le niveau.

Prenons le cas de la nourriture.

Si vous êtes du genre à cuisiner pour les autres, mais pas pour vous, inconsciemment, vous indiquez à votre cerveau : « Je ne vaux pas la peine de bien manger. »

Or, vous méritez une alimentation équilibrée, et bien cuisinée, servie dans une assiette, avec des couverts. Bref, dans de bonnes conditions.

Ce que je veux dire par là, c’est que plus vous prendrez soin de vous (et une alimentation équilibrée dans de bonnes conditions est une manière de prendre soin de soi), plus vous indiquerez à votre cerveau : « J’en vaux la peine. »

Parce que vous le valez bien, pour citer L’Oréal.

Mais pour pouvoir se dire qu’on en vaut la peine, il faut cultiver le dernier socle de l’affirmation de soi.

Le dernier socle est l’amour de soi. Il est le stade ultime de l’affirmation de soi.

Il englobe l’acceptation, le respect et l’affection de son être dans son entièreté.

C’est la raison pour laquelle il va au-delà de la confiance en soi et de l’estime de soi.

C’est un amour inconditionnel de sa personne. Du meilleur comme du moins bon.

Bien sûr, c’est un voyage difficile et nécessaire pour qui souhaite développer une vie pleine de sens, en s’estimant et en ayant confiance en soi.

Pour développer l’amour de soi, commencez par retracer votre chemin de vie et remerciez-vous de vous être mené jusqu’à maintenant.

Peut-être que vous avez reçu de l’aide, des conseils, mais en un sens, rien de ce que vous avez accompli n’aurait été possible sans vous.

On appelle cette pratique la gratitude envers soi-même.

Je m’y suis mis il y a 3 ans. Au départ, je me suis dit que c’était encore une pratique à la c*n de développement personnel à 2 balles.

Eh bien, pas du tout. C’est simplement s’accorder l’amour qu’on mérite. C’est faire les choses pour soi, parce que l’on s’aime.

Par exemple, j’ai débuté sérieusement le sport en 2017, car je n’appréciais pas mon corps. Je faisais du sport « contre » moi, parce que je ne m’appréciais pas.

Avec la gratitude, j’ai changé d’angle.

C’est justement parce que je m’aime (et que j’aime mon corps) que je fais du sport.

Ce qui n’empêche pas de vouloir l’améliorer, comme je l’indique dans le chapitre 2 de mon livre.

Je ne connais pas meilleur moyen de cultiver l’amour de soi que de pratiquer la gratitude envers soi-même (et envers sa vie en général).

Tout ce que vous faites, vous le faites parce que vous vous aimez. Plus vous vous aimerez, plus vous pourrez aimer sainement autrui.

Il y a sûrement des choses dont vous n’êtes pas fier dans votre vie. Des mots que vous avez dits, des actes que vous avez commis.

Acceptez-les.

Ce qui est fait est fait. Vous pouvez symboliser cette acceptation par un acte, comme noter sur un papier tous vos regrets et brûler cette feuille.

Sans quoi, vous n’aurez pas une juste estime de vous-même, ni une confiance saine en vos talents.

Bravo et merci de m'avoir lu jusqu'ici 🙏 J’espère que ce cours vous a plu, si c’est le cas faites-le-moi savoir en laissant un commentaire ou en m’envoyant un message sur LinkedIn ou Instagram.

Ça me fait toujours plaisir et ça m’aide d’avoir vos feedbacks.

Sur ce je vous laisse,

Bon futur !